Contextualisation
Les pesticides sont largement utilisés pour contrôler les mauvaises herbes, insectes, champignons et autres ennemis nuisibles aux cultures. Cependant, ces intrants chimiques peuvent atteindre aussi des zones non ciblées ainsi que l’homme via la dérive ou par exposition. D’une autre part, les quantités importantes de résidus de matières actives qui sont présentes dans l’alimentation humaine engendrent de nombreuses maladies et nuisances à la santé humaine.
Normes sanitaires
Pour diminuer ces risques, l’ensemble des législations ont pris des mesures strictes de sécurité alimentaire en imposant des normes bien définis aux producteurs. Ces normes exigent de bonnes pratiques agricoles en diminuant, voire défendre l’utilisation de certains intrants chimiques. D’autres mesures sont indiquées pour assurer une utilisation responsable ou la bonne pratique, et ce aussi bien avant que pendant et après le traitement phytosanitaire. Les produits phytopharmaceutiques peuvent donc être utilisés en toute sécurité tant que les prescriptions d’utilisation sont respectées.
Cas pratique : Biskra, Algérie
Il convient donc de travailler de manière responsable pour garantir la santé des hommes, des animaux et de l’environnement. Le premier concerné est l’applicateur. A tous les stades du traitement, l’applicateur de produits phytopharmaceutiques peut être exposé à des risques d’intoxication aiguë ou chronique. Se protéger efficacement pendant toutes les étapes du traitement, depuis la préparation de la bouillie jusqu’au nettoyage du pulvérisateur devient primordial. Dans ce contexte, nous avons essayé de mesurer et d’évaluer les risques d’exposition liés aux scénarios réalistes de déroulement des opérations d’application des produits de traitement des cultures par les agriculteurs de la région de Biskra. Les données mesurées et collectées sur terrains à travers des enquêtes et des observations sont utilisées pour alimenter les modèles mathématiques.